Commémoration du 11 novembre

Après les déposes de gerbe, les enfants de l’école ont lu deux textes lors de la cérémonie du 11 novembre.

  • Un extrait d’un journal de l’époque annonçant la fin de la guerre.
  • Les paroles d’une chanson Le soldat écrites par Marie Bastide Calogero.

Le 11 novembre

Le 11 novembre 1918, vers une heure du matin, la sonnerie  » Halte au feu » retentit aux avants postes du front… Les canons se taisent… Un grand silence se fait… L’un des plus grands massacres de l’Histoire s’achève enfin !. 

Alors dans toutes les villes, tous les villages de France, les cloches sonnent à toute volée ; les gens s’embrassent en criant ! « La guerre est finie ! ».

Pendant quatre ans de 1914 à 1918, la France et l’Allemagne se sont livré un combat à mort, marqué par les batailles de La Marne et de Verdun. Les soldats des deux camps se sont battus dans la boue et le froid des tranchées. Leurs souffrances ont été terribles. Un million et demi de français ont été tués, beaucoup d’autres soldats resteront invalides.

Le soldat

À l’heure où la nuit passe au milieu des tranchées
Ma très chère Augustine, je t’écris sans tarder
Le froid pique et me glace et j’ai peur de tomber
Je ne pense qu’à toi

Mais je suis un soldat
Mais surtout ne t’en fais pas
Je serai bientôt là
Et tu seras fière de moi

À l’heure où la guerre chasse des garçons par milliers
Si loin de la maison et la fleur au canon
Ces autres que l’on tue sont les mêmes que moi
Mais je ne pleure pas

Car je suis un soldat
Mais surtout ne t’en fais pas
Je serai bientôt là
Et tu seras fière de moi

À l’heure où la mort passe dans le fleuve à mes pieds
De la boue qui s’en va, des godasses et des rats
Je revois tes yeux clairs, j’essaie d’imaginer
L’hiver auprès de toi

Mais je suis un soldat
Je ne sens plus mes bras
Tout tourne autour de moi
Mon Dieu, sors-moi de là

Ma très chère Augustine, j’aimerais te confier
Nos plus beaux souvenirs et nos enfants rêvés
Je crois pouvoir le dire nous nous sommes aimés
Je t’aime une dernière fois

Je ne suis qu’un soldat
Non, je ne reviendrai pas
Je n’étais qu’un soldat
Prends soin de toi