Neuville le bas

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Le pont de Neuville-sur Ain

Après 7 années de travaux difficiles, le pont à deux arches de Neuville-sur-Ain fut mis en service en 1777. La construction du pont avait amené des maçons et des tailleurs de pierre de différentes régions, quelques-uns venus de la Beauce semblent s’être fixés et avoir donné leur nom au hameau de Bosseron (pour Beaucerons).

C’est un ouvrage figurant à l’inventaire des monuments protégés depuis aout 1946.

L’usine hydroélectrique

En 1920 les frères Convert rachètent le moulin, en vue d’en faire une usine électrique. Elle fut construite de 1921 à 1924. Depuis elle a été modernisée plusieurs fois.

Le château de la Tour

Le château actuel de la Tour est un château du 19ᵉ siècle. Il a été construit par l’architecte Tony Ferret à la demande personnelle d’Étienne Goujon, médecin et sénateur de l’Ain.

Il succède à une ancienne tour forte dressée au Moyen Âge première moitié du 15ᵉ siècle, appelée jadis la Tour-de-Loriol, qui elle-même a été remplacée par un château du 17ᵉ siècle.

La totalité du château et du parc ont fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en juillet 2006.

Le château de la Tour est sur un domaine privé et ne se visite pas.

Il a été utilisé dans les années 60 comme colonie de vacances et centre aéré pour les enfants de Champigny-sur-Marne, la ville étant à l’époque propriétaire du château.

Le moulin des bords de l’Ain

Chaque début d’année une agréable odeur se répand dans le quartier du pont ; c’est signe que la nouvelle campagne de fabrication d’huile de noix et de noisettes a débuté au moulin de Neuville.

Le moulin fonctionne depuis le 18ème siècle, il possède encore sa meule de pierre, entraînée autrefois par l’énergie de la rivière et maintenant par une installation électrique.

Les cerneaux passent d’abord sous la grosse meule en pierre, puis les oléagineux réduits en pâte sont chauffés à 80°C pendant 20 min avant de finir sous la presse. Deux kilos de cerneaux donnent environ un litre d’huile.

Graph transformateur (artiste Ynot)

Grotte de la Colombière

La grotte de la Colombière fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis  elle est également un site classé patrimoine national.

Parfois nommée abri de la Colombière, cette cavité est connue pour le patrimoine archéologique qu’elle recèle. La découverte majeure est celle d’une série de 9 galets et 2 os de mammouth gravés de figures animalières (et une figuration humaine) remontant au Paléolithique. Des datations au carbone 14 attribuent à la couche renfermant les galets un âge d’environ 16 000 ans, correspondant à la culture magdalénienne.

Située sur une propriété privée, la grotte de la Colombière n’est pas accessible au public et fait l’objet de mesures de protection particulières.

Le vaste porche d’entrée est visible depuis le chemin accessible aux piétons qui relie Neuville-sur-Ain à Poncin en rive droite de la rivière d’Ain.

Le chemin de la colombière et le four à chaux

Le trou aux voleurs

C’est une cavité dans la roche (actuellement murée) située au lieu-dit « sous roche » rive gauche, dont la largeur varie jusqu’à 4 m et la hauteur atteint 1,50 m. Il s’agirait du cours souterrain d’un affluent de l’Ain (sec en été) pour l’écoulement duquel on a ménagé des ouvertures dans le mur. Ce genre de cavité servait de repaire aux voleurs qui attaquaient les diligences et dévalisaient les voyageurs.

Les maisons construites en balcon

Les maisons construites en balcon sur la rivière sont classées depuis août 1946.

Balade fleurie